Des pics de croissance, les enfants en ont tous, de la naissance à la fin de l’adolescence. Ils sont le signe d’une évolution des besoins nutritionnels, qui implique une modification de leur alimentation (généralement une augmentation).
Alors, comment reconnaître un pic de croissance et comment y faire face ? Toutes nos réponses maintenant.
Composition du lait et pics de croissance
Un pic de croissance n’est pas synonyme d’un changement drastique de la composition du lait. Les études sur le sujet tendent à prouver que le lait maternel évolue tout le temps, s’adaptant :
- aux besoins de l'enfant ;
- aux infections : le lait maternel est un antibiotique naturel ;
- au climat ;
- à l’alimentation de la mère, etc.
Certains spécialistes affirment que la composition du lait s’adapte particulièrement au moment d’un pic de croissance. Selon eux, les besoins du bébé évoluent alors non seulement dans leur quantité mais aussi dans leur composition.
Signes d'un pic de croissance
En général, un bébé qui vit un pic de croissance veut téter de plus en plus, parfois sans arrêt pendant quelques heures (au-delà de 24 heures dans certains cas). Les autres signes peuvent être :
- Le bébé se réveille la nuit, davantage que d’habitude.
- Il peut montrer une impatience, un agacement en tétant.
- Parfois même, il régurgite, recrache.
- La mère a l’impression d’avoir les seins tout mous, vides de lait.
Le bébé semble ronchon, la mère craint que son lait ne soit pas suffisamment nourrissant. Le processus est un peu le même que lors de la montée de lait : c’est la fonction qui créé l’organe et c’est en tétant que le bébé obtiendra le plus de lait !
Bon à savoir : les pics de croissance les plus fréquents ont lieu autour de 10 jours, 3 semaines, 3 mois et 6 mois, avec des variations selon les enfants.
Pic de croissance : clés pour bien le gérer
La méthode la plus simple reste d’écouter les besoins du bébé, de s’assurer de sa bonne santé et de garder en tête le caractère temporaire de cette étape.
Quelques conseils :
- S’il tète très souvent, trop souvent à votre goût, dites-vous que c’est une étape, qui sera bientôt terminée : ça ne va pas durer !
- Ça n’a rien d’un caprice, c’est juste un processus normal et temporaire.
- Prendre des médicaments galactogènes est inutile. Ils ne sont pas dépourvus d’effets secondaires et risquent d’altérer le processus naturel.
- Résistez à la tentation de donner des compléments de lait en poudre : si vous tenez bon, dans quelques jours tout ira bien de nouveau !
- C’est le moment de rester au lit avec lui, de prendre du temps pour vous reposer : demandez de l’aide autour de vous ! Plus vous serez sereine et reposée, plus le processus ira vite.
Article
À noter : si les symptômes persistent, il est nécessaire de consulter.
Si le processus dure en présence d’un enfant trop petit pour verbaliser son mal, en cas d’un mauvais pressentiment ou d’une intuition, il ne faut pas hésiter à rencontrer une consultante en lactation et/ou un médecin.
En effet, le bébé peut aussi souffrir des dents, d’autres douleurs ou d’une pathologie qui nécessite des soins.
Bon à savoir : une consultante en lactation vérifie le bon fonctionnement de la lactation : en cas de médecin incompétent en allaitement, elle peut identifier un problème. Il est néanmoins nécessaire de se rendre chez le médecin, qu’elle ne remplace pas.